Historique
Les années 1910
1913
La Chapelle de l’Institution « Notre Dame du bon conseil » est érigée. C’est un don de M. et Mme LAMBERT (Industriels armentiérois).
1914-1918
L’Institution Saint-Jude est transformée en infirmerie par les Anglais. Bilan des bombardements :64 élèves, de nombreux anciens, 4 professeurs et l’abbé Cameloot sont tués. De nombreux bâtiments sont détruits.
Les années 1920
Le Chanoine HEMERY et l’abbé DESTOMBES assureront la reconstruction et le renouveau de l’Institution durant la période de l’entre-deux guerres.
2 juin 1944
La deuxième Guerre Mondiale apportera, une fois encore, son lot de malheurs et plus particulièrement le 2 juin 1944 qui verra le bombardement massif de la ville d’Armentières (ville très industrielle), à nouveau la destruction de plusieurs bâtiments et la mort d’un prêtre et d’un laïc.
Les années 1950
L’Abbé Louis BEGHIN, nouveau Supérieur de l’Institution Saint-Jude, nommé en 1951 et l’arrivée des Abbés COULOMB et MENET, ses adjoints, vont assurer le renouveau de l’Institution. Celle-ci compte alors 251 élèves presque tous issus des grandes familles armentiéroises.
La devise de Saint Jude : « Confortare et esto vir » issue du livre des rois et que l’on peut traduire par « Sois fort (courageux) et deviens un homme » va plus que jamais prendre tout son sens et être la clé de voûte du Projet Educatif de l’époque.
Les années 1960
1962
Les filles de première de Saint Bernard sont intégrées pour les cours de math-physique-chimie. L’intégration complète se fera les deux années suivantes.
1966
L’Institution Saint-Jude passe en contrat d’association avec l’Etat. La même année, l’internat est inauguré en présence du Cardinal LIENART et de Maurice SCHUMANN.
Les années 1970
1973
L’institution accueille son premier directeur laïc : Monsieur Holvoet. Il sera à l’initiative d’une grande initiative : l’enseignement « à la carte » et « en autogestion ».
1975
Le collège Notre-Dame fusionne avec l’Institution Saint-Jude.
Les années 1980
1981
Avec ses 1150 élèves, l’Institution Saint-Jude se restructure en trois unités pédagogiques : l’école, le collège et le lycée.
1987
L’inauguration du bâtiment des BTS et de la salle de sports Louis Béghin est célébrée par le Père Cloupet, secrétaire national de l’enseignement catholique.
Les années 1990
La nouvelle donne géopolitique (fin de la guerre froide) et socio-économique des années 90 vont avoir des conséquences sur la ville d’Armentières et sur l’Institution Saint-Jude. Les directeurs successifs – MM. BELLENGIER et GOUDESEUNE (arrivé en 1997) – ont dû tour à tour gérer cette période troublée et préparer l’avenir : les effectifs de l’établissement chutent (2 100 élèves en 1992 contre 1380 en 2003). Des doutes apparaissent.
Les années 2000
2000
Le mini-stade est inauguré par Philippe Hache, diocésain, en présence de Monsieur Claude Hujeux, maire d’Armentières.
2003
Mr ANDRIEUX est nommé Chef d’Etablissement : ce sera un tournant dans l’histoire de l’Institution. Il met en œuvre un plan d’action « Le Printemps de Saint-Jude », en accord avec l’OGEC (Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique). Risqué d’un point de vue financier, ce plan d’action se concentre sur une rénovation immobilière avec pour principe : « s’ouvrir sur la ville en cassant des murs de clôture, des bâtiments pour donner de l’air, de la vision et enlever ce caractère d’austérité à l’ensemble. » S’y ajoutent des réflexions lors de journées pédagogiques tournées vers la volonté d’adapter les méthodes à un nouveau public plus diversifié. L’objectif est en grande partie atteint : locaux du collège rénovés, création de salles techniques de qualité, des effectifs qui repartent à la hausse (de 1 380 élèves en 2003 à 1 540 en 2007),une image de Saint Jude rajeunie.